tsubasa RC - Kuro & Fye - 1:10 : Silence
Aug. 5th, 2007 09:26 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
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Titre: Noirs
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:10 : Silence
Personnage(s)/Pairing: Kuro/Fye sous-entendu
Rating: PG pour yaoi/shounen-ai sous-entendu
Disclaimer: C'est toujours CLAMP qui les torture.
Notes: Gah, moi qui me croyais relax, j'ai oublié de poster ça le mois dernier (naaan, j'ai brisé ma belle régularité ! D:) C'est en fait un vieux truc que j'avais écrit sur le pays de Yama quand c'était un gros chouette spoiler, et que j'ai fini par aller repêcher et arranger parce que je n'arrivais à rien de mieux. J'en suis quand même toujours pas trop contente, je sais pas pourquoi je suis si difficilement satisfaite de mes fics trc D:
Il a cessé de parler.
La plupart des soldats croient qu'il est muet, ceux qui ne l'ont pas entendu lorsqu'il se racontait Dieu sait quoi dans sa drôle de langue, les premiers jours. Tu ne comprenais pas un mot de ce qu'il disait, et vous en étiez conscients tous les deux, mais les premiers jours il parlait encore plus que normalement. Il n'arrêtait pas. Si tu l'ignorais trop longtemps, il attrapait un passant au hasard et lui parlait, et tu devais te retenir de ricaner en voyant la tête de l'autre.
Mais il ne parle plus. Tu supposes qu'il en a marre, ou qu'il n'a plus rien à dire (sauf que ça, c'est très, très improbable).
Peut-être qu'il ne sait vraiment plus parler, mais au fond de toi tu espères que ce n'est pas ça, parce que quoi que tu en dises, tu aimes sa voix.
C'est juste que tu n'aimes pas trop quand il parle. (Ou plutôt, tu n'aimais pas quand il parlait.) Parce qu'il ne disait rien.
Quand il parlait, c'était pour des heures, il parlait parlait parlait et ne disait rien. A chaque fois, tu pensais qu'il ferait mieux de se taire, que tu préférerais tellement ça.
Mais tu te rends compte maintenant qu'il vaudrait mieux qu'il parle.
Quand il parlait, il souriait, faisait des grimaces, gesticulait dans tous les sens. Mais maintenant, il ne dit plus rien, il regarde fixement le ciel de ses grands yeux vides, et sourit vaguement. Et tu ne supportes pas de le voir comme ça.
Tu te laisses tomber à côté de lui et il tourne la tête pour te regarder, et ses grands yeux noirs te disent que tu est un sinistre imbécile.
Tu as toujours voulu voir le vrai lui, caché sous sa façade de sourires et de mensonges ; mais maintenant qu'il est là, tu veux qu'il parte.
Et quand il te regarde c'est comme s'il te crachait au visage, et ses yeux sont noirs noirs et morts.
Tu le serres dans tes bras et il ne réagit pas, et tu crispes les doigts sur ses bras comme s'il allait disparaître si tu le lâchais, et tu espères que la stupide boule de poils reviendra bientôt et qu'il recommencera à parler et à ne rien dire, parce qu'au moins il aura l'air vivant.
(Il te repousse doucement et murmure "Kuro-tan ?" et il a presque, presque le même ton que celui qu'il utilise quand il va se moquer de toi et te rendre dingue, et pour la première fois tu es soulagé d'entendre cette voix.
— Rien, réponds-tu à voix basse, et il semble comprendre.)
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:10 : Silence
Personnage(s)/Pairing: Kuro/Fye sous-entendu
Rating: PG pour yaoi/shounen-ai sous-entendu
Disclaimer: C'est toujours CLAMP qui les torture.
Notes: Gah, moi qui me croyais relax, j'ai oublié de poster ça le mois dernier (naaan, j'ai brisé ma belle régularité ! D:) C'est en fait un vieux truc que j'avais écrit sur le pays de Yama quand c'était un gros chouette spoiler, et que j'ai fini par aller repêcher et arranger parce que je n'arrivais à rien de mieux. J'en suis quand même toujours pas trop contente, je sais pas pourquoi je suis si difficilement satisfaite de mes fics trc D:
Il a cessé de parler.
La plupart des soldats croient qu'il est muet, ceux qui ne l'ont pas entendu lorsqu'il se racontait Dieu sait quoi dans sa drôle de langue, les premiers jours. Tu ne comprenais pas un mot de ce qu'il disait, et vous en étiez conscients tous les deux, mais les premiers jours il parlait encore plus que normalement. Il n'arrêtait pas. Si tu l'ignorais trop longtemps, il attrapait un passant au hasard et lui parlait, et tu devais te retenir de ricaner en voyant la tête de l'autre.
Mais il ne parle plus. Tu supposes qu'il en a marre, ou qu'il n'a plus rien à dire (sauf que ça, c'est très, très improbable).
Peut-être qu'il ne sait vraiment plus parler, mais au fond de toi tu espères que ce n'est pas ça, parce que quoi que tu en dises, tu aimes sa voix.
C'est juste que tu n'aimes pas trop quand il parle. (Ou plutôt, tu n'aimais pas quand il parlait.) Parce qu'il ne disait rien.
Quand il parlait, c'était pour des heures, il parlait parlait parlait et ne disait rien. A chaque fois, tu pensais qu'il ferait mieux de se taire, que tu préférerais tellement ça.
Mais tu te rends compte maintenant qu'il vaudrait mieux qu'il parle.
Quand il parlait, il souriait, faisait des grimaces, gesticulait dans tous les sens. Mais maintenant, il ne dit plus rien, il regarde fixement le ciel de ses grands yeux vides, et sourit vaguement. Et tu ne supportes pas de le voir comme ça.
Tu te laisses tomber à côté de lui et il tourne la tête pour te regarder, et ses grands yeux noirs te disent que tu est un sinistre imbécile.
Tu as toujours voulu voir le vrai lui, caché sous sa façade de sourires et de mensonges ; mais maintenant qu'il est là, tu veux qu'il parte.
Et quand il te regarde c'est comme s'il te crachait au visage, et ses yeux sont noirs noirs et morts.
Tu le serres dans tes bras et il ne réagit pas, et tu crispes les doigts sur ses bras comme s'il allait disparaître si tu le lâchais, et tu espères que la stupide boule de poils reviendra bientôt et qu'il recommencera à parler et à ne rien dire, parce qu'au moins il aura l'air vivant.
(Il te repousse doucement et murmure "Kuro-tan ?" et il a presque, presque le même ton que celui qu'il utilise quand il va se moquer de toi et te rendre dingue, et pour la première fois tu es soulagé d'entendre cette voix.
— Rien, réponds-tu à voix basse, et il semble comprendre.)