![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre: Entre le Bien et le Mal
Auteur:
malurette
Fandom: Good Omens
Table et prompt: 07#06, Décomposé
Personnage: Aziraphale
Rating: PG
Disclaimer: Gaiman & Pratchett
**
Du côté du Bien ne veut pas dire tellement bon qu’on en devient stupide. Quand on y réfléchit bien, ça serait plutôt même l’inverse.
Le rôle de l’ange n’est pas de faire le bien autour de lui, mais de déjouer les plans du Malin. Ça demande de voir le mal et de l’identifier comme tel. Aziraphale sait comment et combien l’humain peut y être enclin. Décortiquer les turpitudes de l’âme humaine et de la pensée démoniaque, ça n’est pas anodin. Il fait son travail et il le fait bien, et pour ça il doit être capable de plonger dans les pires abîmes. Il sait comment fonctionne le mal, au point qu’il pourrait prendre le relai s’il le voulait.
Il ne le veut pas, il ne le fait pas… parce qu’il a plus d’orgueil que ça. Déchoir c’est quelque chose qui arrive à d’autres, pas à lui.
Lui, il est là pour encourager les autres à faire le bien… quitte parfois à forcer un peu les situations du côté du mal pour qu’ils aient ce bien à faire. Mais il ne le fait que quand il y a un résultat positif à obtenir, ce qui justifie les moyens si à la fin le bien triomphe. Il est un bon instrument !
Là-dessous, c’est vrai, il a quelque chose d’imbu de sa propre importance, des côtés égoïstes, et un pragmatisme parfois cruel. Il faut bien ça pour y arriver.
Mine de rien, c’est lourd, d’être du côté du Bien. Ça demande de connaître précisément la différence entre le Bien et le Mal : pour ne pas commettre non plus de mal par erreur ou ignorance. Et quand on la connaît, on ne peut juste pas en commettre volontairement non plus : ça ne se fait pas. C’est impossible.
Quand on connaît cette différence et qu’on est face à ses responsabilités, il y a aussi toute la culpabilité qui va avec chaque mauvaise action qu’on pourrait commettre et il faut vivre avec.
Alors ça devient presque un mécanisme de défense, que de s’obstiner à faire le Bien : et de savoir qu’on vaut tellement mieux que ceux qui ne le font pas.
Mais au final ça fait de soi… ça fait d’Aziraphale un certain genre de connard.
(Et Aziraphale ne se vante pas de ce qu’il fait aux mafieux. Les extorqueurs qu’il a fait disparaître un peu trop discrètement, c’était déjouer des plans criminels, rendre service à la société, et au Grand Plan. Il pourrait en tirer fierté, mais il faut savoir rester modeste, allons. Il est trop bon pour commettre cette erreur là ! et puis, ça serait risqué, d’attirer l’attentions des autorités compétentes d’En-Haut dessus : imaginez qu’elles ne voient que le service personnel qu’il a rendu à son propre confort, là-dessous…
Vraiment, il faut savoir deviner même le côté le plus sombre, le plus retors des choses, pour être sûr d’en tirer le meilleur parti possible.)
[miroir-posté sur
glyfic]
Auteur:
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Fandom: Good Omens
Table et prompt: 07#06, Décomposé
Personnage: Aziraphale
Rating: PG
Disclaimer: Gaiman & Pratchett
Du côté du Bien ne veut pas dire tellement bon qu’on en devient stupide. Quand on y réfléchit bien, ça serait plutôt même l’inverse.
Le rôle de l’ange n’est pas de faire le bien autour de lui, mais de déjouer les plans du Malin. Ça demande de voir le mal et de l’identifier comme tel. Aziraphale sait comment et combien l’humain peut y être enclin. Décortiquer les turpitudes de l’âme humaine et de la pensée démoniaque, ça n’est pas anodin. Il fait son travail et il le fait bien, et pour ça il doit être capable de plonger dans les pires abîmes. Il sait comment fonctionne le mal, au point qu’il pourrait prendre le relai s’il le voulait.
Il ne le veut pas, il ne le fait pas… parce qu’il a plus d’orgueil que ça. Déchoir c’est quelque chose qui arrive à d’autres, pas à lui.
Lui, il est là pour encourager les autres à faire le bien… quitte parfois à forcer un peu les situations du côté du mal pour qu’ils aient ce bien à faire. Mais il ne le fait que quand il y a un résultat positif à obtenir, ce qui justifie les moyens si à la fin le bien triomphe. Il est un bon instrument !
Là-dessous, c’est vrai, il a quelque chose d’imbu de sa propre importance, des côtés égoïstes, et un pragmatisme parfois cruel. Il faut bien ça pour y arriver.
Mine de rien, c’est lourd, d’être du côté du Bien. Ça demande de connaître précisément la différence entre le Bien et le Mal : pour ne pas commettre non plus de mal par erreur ou ignorance. Et quand on la connaît, on ne peut juste pas en commettre volontairement non plus : ça ne se fait pas. C’est impossible.
Quand on connaît cette différence et qu’on est face à ses responsabilités, il y a aussi toute la culpabilité qui va avec chaque mauvaise action qu’on pourrait commettre et il faut vivre avec.
Alors ça devient presque un mécanisme de défense, que de s’obstiner à faire le Bien : et de savoir qu’on vaut tellement mieux que ceux qui ne le font pas.
Mais au final ça fait de soi… ça fait d’Aziraphale un certain genre de connard.
(Et Aziraphale ne se vante pas de ce qu’il fait aux mafieux. Les extorqueurs qu’il a fait disparaître un peu trop discrètement, c’était déjouer des plans criminels, rendre service à la société, et au Grand Plan. Il pourrait en tirer fierté, mais il faut savoir rester modeste, allons. Il est trop bon pour commettre cette erreur là ! et puis, ça serait risqué, d’attirer l’attentions des autorités compétentes d’En-Haut dessus : imaginez qu’elles ne voient que le service personnel qu’il a rendu à son propre confort, là-dessous…
Vraiment, il faut savoir deviner même le côté le plus sombre, le plus retors des choses, pour être sûr d’en tirer le meilleur parti possible.)
[miroir-posté sur
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)