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Titre: Oiseau chanteur
Auteur:
malurette
Fandom: Naruto
Table et prompt: 06#09, Chante pour moi
Personnage(s)/Pairing: Orochimaru & Kabuto
Rating: PG-13
Disclaimer: Kishimoto Masashi
Le fait qu’Orochimaru aime à recueillir des petits garçons perdus et en sélectionne certains qu’il choie tout particulièrement, dont il vante les mérites physiques et desquels c’est à peine s’il peut ôter ses mains – possessif, il passe son temps à les caresser – s’est vite répandu autour de lui et l’on en fait des gorges chaudes. Les membres d’Akatsuki se méfient les uns des autres, et l’on regarde Orochimaru avec encore plus de méfiance.
Sasori exploite donc ce qu’il croit être sa faiblesse honteuse en lui envoyant ce jeune apprenti plombé d’un jutsu qu’il croit indétectable pour l’espionner, et, au cas où ses soupçons seraient fondés et qu’il tenterait quelque chose d’inacceptable, le piéger.
Malheureusement pour lui, il a sous-estimé le talent de Kabuto pour comprendre ce qu’on trafique dans son propre esprit et le ressentiment qu’il en nourrit d’être traité comme un pantin sans volonté, ainsi que les capacités de recherche d’Orochimaru pour s’apercevoir du problème et trouver un moyen de le contourner. Il se fait une joie de briser le sort et de libérer le garçon qu’on lui a fourré dans les pattes.
Ensuite, une simple demande suffit :
« Raconte moi donc ce que ton précédent maître fabrique.
- Je vous l’aurais dit de toute façon. »
Même pas besoin d’un nouveau sort pour le contraindre à tout révéler.
Kabuto choisit peut-être les termes et le degré de détail dans lequel il expose tous les petits secrets de l’ancien maître qu’il s’est pris à détester au nouveau qu’il révère, mais il raconte l’essentiel. Aucun scrupule ni à trahir complètement le premier ni à ne pas être entièrement honnête avec le second !
Il se montre même quasiment intarissable. Si au départ Orochimaru apprécie sa volubilité, au bout d’un moment elle commence à l’ennuyer.
« Tu es bien prompt à virer de bord, petit. »
Un sourire narquois fleurit sur le minois du gamin, remplaçant l’enthousiasme dont il faisait preuve en parlant et le respect qu’il aurait dû lui témoigner ensuite.
Son silence est aussi éloquent que ses paroles.
« Crois-tu être en position de faire du chantage, jeune présomptueux ?
- Certes non. Mais de négocier les termes du contrat. »
Ce Kabuto a conscience de sa valeur en tant que shinobi et entend bien être traité en tant que tel. Un employé valable, pas un esclave. Orochimaru sait d’ores-et-déjà que celui-là ne sera pas une babiole décorative à mettre en cage comme d’autres oisillons tombés du nid dont il attend la pleine maturité. Il voit plutôt en lui un pigeon voyageur censé ne pratiquer qu’un seul chemin et qui ne songerait pas à s’enfuir à tire d’aile, un coucou qui infiltrera d’autres organisations, l’accent étant placé sur ces autres et pas la sienne. Il fait le pari de n’avoir pas déniché là un vautour qui attendra un moment de faiblesse pour lui dévorer le foie.
Il serait pourtant bon de lui laisser un fil à la patte, qu’il n’aille se fourrer trop loin…
*
Une fois Kabuto s’est éloigné un peu trop des directives données et a écopé d’une punition exemplaire. En représailles et pour lui apprendre à mieux se comporter, Orochimaru n’a plus hésité à sortir les armes lourdes.
Sans aller jusqu’au jutsu de soumission mentale il le subjugue physiquement, l’entrave, et passe à la torture physique.
« Cette fois tu vas chanter pour de bon. Me cracher tout ce que tu me caches. »
Kabuto prend ça comme une leçon de plus sur ses propres limites de résistance à la douleur et à la pression, sur le choix de ce qu’il accepte de divulguer ou ce qu’il réussit à cacher encore, et sur ses capacités à dissimuler ses agissements et à justifier ses actions douteuses.
Tous deux savent que si Orochimaru voulait réellement extraire tout ce que Kabuto a de secrets, c’est qu’il aurait franchi le point de non-retour. Il userait de jutsu de contrôle mental, et ensuite, il faudrait qu’il l’achève.
Jusque là, le jeu se poursuit.
[miroir-posté sur
glyfic]
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Rating: PG-13
Disclaimer: Kishimoto Masashi
Le fait qu’Orochimaru aime à recueillir des petits garçons perdus et en sélectionne certains qu’il choie tout particulièrement, dont il vante les mérites physiques et desquels c’est à peine s’il peut ôter ses mains – possessif, il passe son temps à les caresser – s’est vite répandu autour de lui et l’on en fait des gorges chaudes. Les membres d’Akatsuki se méfient les uns des autres, et l’on regarde Orochimaru avec encore plus de méfiance.
Sasori exploite donc ce qu’il croit être sa faiblesse honteuse en lui envoyant ce jeune apprenti plombé d’un jutsu qu’il croit indétectable pour l’espionner, et, au cas où ses soupçons seraient fondés et qu’il tenterait quelque chose d’inacceptable, le piéger.
Malheureusement pour lui, il a sous-estimé le talent de Kabuto pour comprendre ce qu’on trafique dans son propre esprit et le ressentiment qu’il en nourrit d’être traité comme un pantin sans volonté, ainsi que les capacités de recherche d’Orochimaru pour s’apercevoir du problème et trouver un moyen de le contourner. Il se fait une joie de briser le sort et de libérer le garçon qu’on lui a fourré dans les pattes.
Ensuite, une simple demande suffit :
« Raconte moi donc ce que ton précédent maître fabrique.
- Je vous l’aurais dit de toute façon. »
Même pas besoin d’un nouveau sort pour le contraindre à tout révéler.
Kabuto choisit peut-être les termes et le degré de détail dans lequel il expose tous les petits secrets de l’ancien maître qu’il s’est pris à détester au nouveau qu’il révère, mais il raconte l’essentiel. Aucun scrupule ni à trahir complètement le premier ni à ne pas être entièrement honnête avec le second !
Il se montre même quasiment intarissable. Si au départ Orochimaru apprécie sa volubilité, au bout d’un moment elle commence à l’ennuyer.
« Tu es bien prompt à virer de bord, petit. »
Un sourire narquois fleurit sur le minois du gamin, remplaçant l’enthousiasme dont il faisait preuve en parlant et le respect qu’il aurait dû lui témoigner ensuite.
Son silence est aussi éloquent que ses paroles.
« Crois-tu être en position de faire du chantage, jeune présomptueux ?
- Certes non. Mais de négocier les termes du contrat. »
Ce Kabuto a conscience de sa valeur en tant que shinobi et entend bien être traité en tant que tel. Un employé valable, pas un esclave. Orochimaru sait d’ores-et-déjà que celui-là ne sera pas une babiole décorative à mettre en cage comme d’autres oisillons tombés du nid dont il attend la pleine maturité. Il voit plutôt en lui un pigeon voyageur censé ne pratiquer qu’un seul chemin et qui ne songerait pas à s’enfuir à tire d’aile, un coucou qui infiltrera d’autres organisations, l’accent étant placé sur ces autres et pas la sienne. Il fait le pari de n’avoir pas déniché là un vautour qui attendra un moment de faiblesse pour lui dévorer le foie.
Il serait pourtant bon de lui laisser un fil à la patte, qu’il n’aille se fourrer trop loin…
Une fois Kabuto s’est éloigné un peu trop des directives données et a écopé d’une punition exemplaire. En représailles et pour lui apprendre à mieux se comporter, Orochimaru n’a plus hésité à sortir les armes lourdes.
Sans aller jusqu’au jutsu de soumission mentale il le subjugue physiquement, l’entrave, et passe à la torture physique.
« Cette fois tu vas chanter pour de bon. Me cracher tout ce que tu me caches. »
Kabuto prend ça comme une leçon de plus sur ses propres limites de résistance à la douleur et à la pression, sur le choix de ce qu’il accepte de divulguer ou ce qu’il réussit à cacher encore, et sur ses capacités à dissimuler ses agissements et à justifier ses actions douteuses.
Tous deux savent que si Orochimaru voulait réellement extraire tout ce que Kabuto a de secrets, c’est qu’il aurait franchi le point de non-retour. Il userait de jutsu de contrôle mental, et ensuite, il faudrait qu’il l’achève.
Jusque là, le jeu se poursuit.
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