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Titre: Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:09 : Tromperie
Personnage(s)/Pairing: Kuro/Fye, Tomoyo
Rating: PG pour shounen-ai déclaré mais léger
Disclaimer: Je les laisse à CLAMP sans regret ; ça me plairait énormément de les avoir, mais elles sont vraiment les meilleures.
Notes: J'arrivais pas à décider avec laquelle des deux fics terminer, alors j'ai posté les deux en même temps et vous pouvez choisir ^^U
Pas mal de spoilers au passage, sur... un peu tout, le mieux étant d'avoir lu jusqu'au chapitre 167 (♥) mais on ne peut jamais savoir ce qui est canon et ce qui est la bête élucubration AU de la fangirl couinante :D
Kurogane n'est pas idiot, il sent bien qu'il y a quelque chose qu'on lui cache. Il ne sait plus au juste quand ça a commencé, quelques jours après son réveil peut-être ; il ne s'en est pas rendu compte tout de suite, mais maintenant, il devrait être aveugle et sourd pour ne rien remarquer.
De un, Tomoyo-hime l'évite. C'est déjà assez louche comme ça, mais en plus, quand il réussit à accrocher son regard elle glousse derrière sa manche, ho-ho-ho, et ses yeux brillent comme quand elle a quelque chose derrière la tête.
— Qu'est-ce qu'il y a ? demande finalement Kurogane, d'un ton plus las qu'énervé.
— De quoi parles-tu donc, Kuro-chan ? rétorque-t-elle en mettant les mains sur ses joues et en battant des cils, feignant la plus pure innocence.
Il laisse tomber.
De deux, Fye l'évite, et ça, c'est une preuve. Ce n'est pas du tout comme au temps où il évitait toute proximité et faisait semblant de ne se préoccuper que de "sa seule et unique princesse", heureusement ; il sourit joyeusement, sautille un peu dans les couloirs, laisse parfois échapper un "Kuro-chan" au lieu du "Kuro-sama" qui est à peu près devenu la norme — mais est introuvable pendant la majeure partie de la journée.
Il se glisse un soir dans la chambre de Kurogane, longue silhouette en kimono clair sur le panneau de papier de riz, l'oeil et les cheveux dorés dans les derniers rayons du soleil.
— Soif ? demande Kurogane d'une voix très basse.
Fye hoche légèrement la tête et vient s'accroupir à côté de lui, et ses longs doigts fins encerclent le poignet droit de Kurogane.
Il buvait toujours au poignet gauche, avant ; le droit a la peau lisse et régulière, dénuée de toute cicatrice.
Des millénaires semblent avoir passé depuis la dernière fois qu'il s'est nourri. Kurogane avait presque dû le forcer, alors, et il était évident que ce contact de la bouche sur la peau n'existait que par obligation, ils étaient tout sauf proches en cet instant. Maintenant, les doigts de Fye caressent et massent doucement la peau noueuse, il suce et lèche et embrasse le poignet de Kurogane sous prétexte de boire. Et quand il a fini, il relève la tête et croise aussitôt le regard de Kurogane, et sourit doucement.
— Bonsoir, Kuro-sama, murmure-t-il, et il caresse doucement l'épaule gauche de Kurogane avant de s'éclipser.
Ca n'a donc pas l'air grave, mais tout de même assez important pour que Fye résiste à la tentation de venir agacer Kurogane toute la journée. Au bout de quelques jours de ce manège, comme en plus on ne le laisse toujours pas se lever, Kurogane s'ennuie à mourir et en a vraiment assez.
— Ca suffit, lance-t-il sèchement à Tomoyo-hime quand elle entre avec les servantes amenant le petit déjeuner. Qu'est-ce qu'il se passe au juste dans cette baraque ?
— Mais rien du tout, voyons ! se récrie-t-elle.
Elle a une façon (exaspérante au possible) de mentir d'une façon tellement évidente qu'on sait qu'elle n'essaie même pas de le cacher ; elle n'aime pas forcément mentir, mais elle adore tourner Kurogane en bourrique.
Kurogane la fusille du regard et elle sourit aux anges en s'asseyant à son côté.
— A part les préparatifs de la cérémonie, évidemment, laisse-t-elle tomber d'un ton terriblement désinvolte.
Kurogane continue de fixer son visage souriant, plusieurs interminables secondes silencieuses.
— Cérémonie, répète-t-il enfin, lentement.
Le sourire s'agrandit et il craint d'avoir bien compris.
— Tomoyo-hime, reprend-il d'une voix rauque, vous n'allez pas —
— Fye-san, voulez-vous entrer ? l'interrompt-elle d'une voix forte, sans changer d'expression.
Kurogane a presque peur de regarder dans la direction du panneau qu'il entend coulisser. Parce qu'il a beau détenir encore le titre de ninja le plus puissant du Japon, n'avoir jamais eu peur de rien et avoir enfin compris ce qu'est la vraie force, il n'est pas vraiment prêt à affronter ce que sa princesse lui a organisé derrière son dos, la traîtresse.
— Ce n'est pas ce que je crois, hein ? murmure-t-il très vite et très bas, ses yeux écarquillés fixés sur Tomoyo.
— Je crois bien que si, Kuro-chan, répond-elle, souriant toujours.
Il a l'impression que tout s'écroule autour de lui. Elle l'a eu, réalise-t-il. C'est fini, il s'est fait complètement avoir ; il avait oublié, pendant ces longs mois de voyage interdimensionnels, à quel point sa princesse est retorse.
Il tourne lentement la tête.
Fye s'agenouille près de lui, regard baissé et sourire hésitant mais heureux. Il est vêtu d'un kimono de soie bleue, aux motifs compliqués (dans lesquels Kurogane discerne un phénix) brodés de fils d'or, à la large ceinture de satin ; quelque chose de somptueux, tellement soigné et extravagant qu'il ne peut qu'avoir été confectionné par Tomoyo. Ses cheveux sont relevés et retenus avec de longues piques ornementées et des perles cascadent de son front par-dessus sa paupière gauche, le long de ses joues, à ses oreilles, autour de son cou.
— Kurogane, dit-il simplement.
Kurogane voit dans son regard ce qu'il attend, mais les mots le fuient et il est complètement perdu. Tomoyo-hime lui donne un petit coup de coude pointu absolument pas discret.
— Allez, Kuro-chan, un peu de courage ! chuchote-t-elle d'un ton impérieux.
Il lui répond d'un air regard noir.
— Vous ne pouvez pas forcer les gens à faire ce genre de choses, grogne-t-il.
Il le regrette à l'instant où les mots quittent sa bouche, parce que Fye se mord la lèvre et baisse les paupières. Et Tomoyo sourit plus largement que jamais.
— En fait, si, lui révèle-t-elle très calmement. Tu es sous mon autorité de prêtresse, princesse et employeuse, la décision finale me revient et tu dois t'y soumettre. J'ai passé des jours sur ce kimono, alors Kurogane, très cher, tu vas me faire le plaisir de demander Fye-san en mariage immédiatement.
Il risque un coup d'oeil au visage du blond, et est soulagé de voir que le sourire amusé est venu remplacer la grimace d'anxiété sur son visage. Puis il réalise qu'il est sur le point de vivre la situation la plus embarrassante de sa vie.
Il ferme les yeux et inspire profondément. Expire. Chasse de son esprit la pensée que Tomoyo-hime est assise à côté de lui avec son sourire démoniaque, toute prête à exploser en gloussements.
Rouvre les paupières et prend les mains de Fye, blanches et délicates, dans la sienne. S'éclaircit la voix, et le regarde en face.
— Fye, dit-il.
Fye sourit, son visage s'illumine et son regard brille et Kurogane a un mal de chien à reprendre.
— Fye, répète-t-il. Veux-tu...
Et le sourire de cet imbécile ne cesse de s'élargir et de le déconcentrer et il entend sa stupide princesse rigoler comme une idiote derrière son dos.
— Oh, merde ! explose-t-il enfin en lâchant les mains de Fye pour taper du poing par terre. Veux-tu m'épouser, espèce de crétin !
Tomoyo-hime secoue la tête avec un petit "tchh" atterré, et Fye éclate de rire.
— Oh, je ne sais pas, feint-il d'hésiter malgré l'étincelle de gaieté qui brille dans son oeil, je ne suis pas sûr de vouloir épouser un homme qui manque à ce point de romantisme...
Kurogane lui lance un regard assassin et il rit encore plus et se colle contre son torse et noue ses bras autour de son cou.
— Bien sûr, grosse brute insensible, souffle-t-il, rayonnant.
Kurogane sourit.
— Magnifique ! proclame Tomoyo-hime en se levant. Mesdemoiselles, allez chercher le kimono de cérémonie que j'ai fait pour Kuro-chan, et que d'autres amènent du sake, et qu'on serve le festin que je vous ai dit de préparer !
Kurogane grimace.
— J'ai comme l'impression de m'être fait manipuler, marmonne-t-il tandis que la pièce se vide dans un grand brouhaha surexcité.
Fye sourit à nouveau et glisse son visage dans son cou.
— Tu ne vas pas me dire que tu te plains, quand même ? chuchote-t-il dans son oreille.
Kurogane lui donne une petite tape sur la tête et l'imbécile heureux glousse dans son cou, avant de se détacher de lui pour se relever et tourner sur lui-même.
— Au fait, qu'est-ce que tu en penses ? demande-t-il joyeusement, écartant les bras pour lui montrer les longues manches et le dragon qui s'étire sur son torse.
Kurogane regarde le sourire sur le visage rayonnant, les perles sur la paupière gauche et le bonheur brillant dans le bleu de l'iris droit.
— Superbe, dit-il.
Tomoyo-hime rentre la tête dans la pièce le temps de lâcher un soupir d'aise.
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:09 : Tromperie
Personnage(s)/Pairing: Kuro/Fye, Tomoyo
Rating: PG pour shounen-ai déclaré mais léger
Disclaimer: Je les laisse à CLAMP sans regret ; ça me plairait énormément de les avoir, mais elles sont vraiment les meilleures.
Notes: J'arrivais pas à décider avec laquelle des deux fics terminer, alors j'ai posté les deux en même temps et vous pouvez choisir ^^U
Pas mal de spoilers au passage, sur... un peu tout, le mieux étant d'avoir lu jusqu'au chapitre 167 (♥) mais on ne peut jamais savoir ce qui est canon et ce qui est la bête élucubration AU de la fangirl couinante :D
Kurogane n'est pas idiot, il sent bien qu'il y a quelque chose qu'on lui cache. Il ne sait plus au juste quand ça a commencé, quelques jours après son réveil peut-être ; il ne s'en est pas rendu compte tout de suite, mais maintenant, il devrait être aveugle et sourd pour ne rien remarquer.
De un, Tomoyo-hime l'évite. C'est déjà assez louche comme ça, mais en plus, quand il réussit à accrocher son regard elle glousse derrière sa manche, ho-ho-ho, et ses yeux brillent comme quand elle a quelque chose derrière la tête.
— Qu'est-ce qu'il y a ? demande finalement Kurogane, d'un ton plus las qu'énervé.
— De quoi parles-tu donc, Kuro-chan ? rétorque-t-elle en mettant les mains sur ses joues et en battant des cils, feignant la plus pure innocence.
Il laisse tomber.
De deux, Fye l'évite, et ça, c'est une preuve. Ce n'est pas du tout comme au temps où il évitait toute proximité et faisait semblant de ne se préoccuper que de "sa seule et unique princesse", heureusement ; il sourit joyeusement, sautille un peu dans les couloirs, laisse parfois échapper un "Kuro-chan" au lieu du "Kuro-sama" qui est à peu près devenu la norme — mais est introuvable pendant la majeure partie de la journée.
Il se glisse un soir dans la chambre de Kurogane, longue silhouette en kimono clair sur le panneau de papier de riz, l'oeil et les cheveux dorés dans les derniers rayons du soleil.
— Soif ? demande Kurogane d'une voix très basse.
Fye hoche légèrement la tête et vient s'accroupir à côté de lui, et ses longs doigts fins encerclent le poignet droit de Kurogane.
Il buvait toujours au poignet gauche, avant ; le droit a la peau lisse et régulière, dénuée de toute cicatrice.
Des millénaires semblent avoir passé depuis la dernière fois qu'il s'est nourri. Kurogane avait presque dû le forcer, alors, et il était évident que ce contact de la bouche sur la peau n'existait que par obligation, ils étaient tout sauf proches en cet instant. Maintenant, les doigts de Fye caressent et massent doucement la peau noueuse, il suce et lèche et embrasse le poignet de Kurogane sous prétexte de boire. Et quand il a fini, il relève la tête et croise aussitôt le regard de Kurogane, et sourit doucement.
— Bonsoir, Kuro-sama, murmure-t-il, et il caresse doucement l'épaule gauche de Kurogane avant de s'éclipser.
Ca n'a donc pas l'air grave, mais tout de même assez important pour que Fye résiste à la tentation de venir agacer Kurogane toute la journée. Au bout de quelques jours de ce manège, comme en plus on ne le laisse toujours pas se lever, Kurogane s'ennuie à mourir et en a vraiment assez.
— Ca suffit, lance-t-il sèchement à Tomoyo-hime quand elle entre avec les servantes amenant le petit déjeuner. Qu'est-ce qu'il se passe au juste dans cette baraque ?
— Mais rien du tout, voyons ! se récrie-t-elle.
Elle a une façon (exaspérante au possible) de mentir d'une façon tellement évidente qu'on sait qu'elle n'essaie même pas de le cacher ; elle n'aime pas forcément mentir, mais elle adore tourner Kurogane en bourrique.
Kurogane la fusille du regard et elle sourit aux anges en s'asseyant à son côté.
— A part les préparatifs de la cérémonie, évidemment, laisse-t-elle tomber d'un ton terriblement désinvolte.
Kurogane continue de fixer son visage souriant, plusieurs interminables secondes silencieuses.
— Cérémonie, répète-t-il enfin, lentement.
Le sourire s'agrandit et il craint d'avoir bien compris.
— Tomoyo-hime, reprend-il d'une voix rauque, vous n'allez pas —
— Fye-san, voulez-vous entrer ? l'interrompt-elle d'une voix forte, sans changer d'expression.
Kurogane a presque peur de regarder dans la direction du panneau qu'il entend coulisser. Parce qu'il a beau détenir encore le titre de ninja le plus puissant du Japon, n'avoir jamais eu peur de rien et avoir enfin compris ce qu'est la vraie force, il n'est pas vraiment prêt à affronter ce que sa princesse lui a organisé derrière son dos, la traîtresse.
— Ce n'est pas ce que je crois, hein ? murmure-t-il très vite et très bas, ses yeux écarquillés fixés sur Tomoyo.
— Je crois bien que si, Kuro-chan, répond-elle, souriant toujours.
Il a l'impression que tout s'écroule autour de lui. Elle l'a eu, réalise-t-il. C'est fini, il s'est fait complètement avoir ; il avait oublié, pendant ces longs mois de voyage interdimensionnels, à quel point sa princesse est retorse.
Il tourne lentement la tête.
Fye s'agenouille près de lui, regard baissé et sourire hésitant mais heureux. Il est vêtu d'un kimono de soie bleue, aux motifs compliqués (dans lesquels Kurogane discerne un phénix) brodés de fils d'or, à la large ceinture de satin ; quelque chose de somptueux, tellement soigné et extravagant qu'il ne peut qu'avoir été confectionné par Tomoyo. Ses cheveux sont relevés et retenus avec de longues piques ornementées et des perles cascadent de son front par-dessus sa paupière gauche, le long de ses joues, à ses oreilles, autour de son cou.
— Kurogane, dit-il simplement.
Kurogane voit dans son regard ce qu'il attend, mais les mots le fuient et il est complètement perdu. Tomoyo-hime lui donne un petit coup de coude pointu absolument pas discret.
— Allez, Kuro-chan, un peu de courage ! chuchote-t-elle d'un ton impérieux.
Il lui répond d'un air regard noir.
— Vous ne pouvez pas forcer les gens à faire ce genre de choses, grogne-t-il.
Il le regrette à l'instant où les mots quittent sa bouche, parce que Fye se mord la lèvre et baisse les paupières. Et Tomoyo sourit plus largement que jamais.
— En fait, si, lui révèle-t-elle très calmement. Tu es sous mon autorité de prêtresse, princesse et employeuse, la décision finale me revient et tu dois t'y soumettre. J'ai passé des jours sur ce kimono, alors Kurogane, très cher, tu vas me faire le plaisir de demander Fye-san en mariage immédiatement.
Il risque un coup d'oeil au visage du blond, et est soulagé de voir que le sourire amusé est venu remplacer la grimace d'anxiété sur son visage. Puis il réalise qu'il est sur le point de vivre la situation la plus embarrassante de sa vie.
Il ferme les yeux et inspire profondément. Expire. Chasse de son esprit la pensée que Tomoyo-hime est assise à côté de lui avec son sourire démoniaque, toute prête à exploser en gloussements.
Rouvre les paupières et prend les mains de Fye, blanches et délicates, dans la sienne. S'éclaircit la voix, et le regarde en face.
— Fye, dit-il.
Fye sourit, son visage s'illumine et son regard brille et Kurogane a un mal de chien à reprendre.
— Fye, répète-t-il. Veux-tu...
Et le sourire de cet imbécile ne cesse de s'élargir et de le déconcentrer et il entend sa stupide princesse rigoler comme une idiote derrière son dos.
— Oh, merde ! explose-t-il enfin en lâchant les mains de Fye pour taper du poing par terre. Veux-tu m'épouser, espèce de crétin !
Tomoyo-hime secoue la tête avec un petit "tchh" atterré, et Fye éclate de rire.
— Oh, je ne sais pas, feint-il d'hésiter malgré l'étincelle de gaieté qui brille dans son oeil, je ne suis pas sûr de vouloir épouser un homme qui manque à ce point de romantisme...
Kurogane lui lance un regard assassin et il rit encore plus et se colle contre son torse et noue ses bras autour de son cou.
— Bien sûr, grosse brute insensible, souffle-t-il, rayonnant.
Kurogane sourit.
— Magnifique ! proclame Tomoyo-hime en se levant. Mesdemoiselles, allez chercher le kimono de cérémonie que j'ai fait pour Kuro-chan, et que d'autres amènent du sake, et qu'on serve le festin que je vous ai dit de préparer !
Kurogane grimace.
— J'ai comme l'impression de m'être fait manipuler, marmonne-t-il tandis que la pièce se vide dans un grand brouhaha surexcité.
Fye sourit à nouveau et glisse son visage dans son cou.
— Tu ne vas pas me dire que tu te plains, quand même ? chuchote-t-il dans son oreille.
Kurogane lui donne une petite tape sur la tête et l'imbécile heureux glousse dans son cou, avant de se détacher de lui pour se relever et tourner sur lui-même.
— Au fait, qu'est-ce que tu en penses ? demande-t-il joyeusement, écartant les bras pour lui montrer les longues manches et le dragon qui s'étire sur son torse.
Kurogane regarde le sourire sur le visage rayonnant, les perles sur la paupière gauche et le bonheur brillant dans le bleu de l'iris droit.
— Superbe, dit-il.
Tomoyo-hime rentre la tête dans la pièce le temps de lâcher un soupir d'aise.