Saint Seiya - Saga/Aioros - 10:02 limites
Apr. 21st, 2010 06:53 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre: confession
Auteur/Artiste: lumis33
Fandom: saint seiya
Table et prompt: table 10/ prompt n°2
Personnage(s)/Pairing: Saga - Aioros
Rating: G
Disclaimer: Pas à moi tout à Kurumada
Notes: Je peux avoir un tag saint seiya s'il vous plait?
« Aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été là pour moi. M’empêchant souvent de sombrer dans la folie. Pourtant ma résistance à des limites et je sens que l’autre gagne du terrain un peu plus chaque jour.
Comme aujourd’hui, je sais que j’ai mal agit mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à le chasser. Sans compter que Kanon ne me facilite pas la tâche, lui et sa rancœur ne font qu’accroître le fou qui sommeille en moi. Un jour il sera trop fort pour que je puisse l’enfermer dans les tréfonds de mon esprit. Chaque jour les limites que je m’étais fixé en m’apercevant de sa présence sont franchies. Il suffit de le voir pour le comprendre, pourtant tu es là à mes côtés. Comment peux-tu me supporter ? Souvent je me le demande.
Peut être est-ce dû au fait que nous ayons grandi ensemble, je l’ignore, mais toujours est-il que ta présence m’apaise et me rend fou à la fois. Ta maitrise de chacune des situations que tu peux rencontrer, me fait du bien, sans oublier que tu arrives à t’adapter très facilement. Comme l’autre jour où nous étions allés pique-niquer avec Mü et Aiolia. J’avais oublié les couverts, j’étais vraiment dans une autre dimension ce jour-là, mais toi tu t’es adapté à la situation en suggérant que nous n’avions qu’à manger avec nos doigts.
Mais cette maitrise, fait de toi un adversaire redoutable dans la course qui ne mènera que l’un de nous vers la plus haute marche du Domaine. Je sais que toi aussi tu as eu plusieurs entretien avec Shion. Qu’il hésite entre nous deux pour le poste de Grand-Pope. Tout comme je sais que mon signe est une limite à mon ascension au pouvoir. Toi tu n’as pas ce problème, tu es l’exemple même du bon chevalier, droit, fier, généreux, j’aurai bien d’autre superlatif à te donner, mais je manque de place sur ces feuilles pour te les dire.
Pour moi il n’y a que ma couardise qui soit sans limite, je sens l’Autre qui s’agite sous mon crâne un peu plus chaque jour, il aime quand je suis faible, c’est comme ça qu’il peut prendre le contrôle. C’est aussi pour ça que petit à petit j’ai cessé de te fréquenter, ce que tu n’as pas compris.
Parce que pour toi notre amitié est sans faille. Mais c’est là que tu fais erreur Aioros. Tout le monde n’a de cesse de me répéter depuis mon arrivé ici, qu’un bon chevalier ne doit avoir aucune faiblesse, sauf que moi j’en ai deux, l’autre qui sommeille en moi et Toi.
Toi qui veille sur moi en permanence, toi qui es mon seul partenaire d’entrainement, c’est avec toi encore que j’assure mes tours de garde. Pourquoi n’as-tu pas compris plus tôt que tout ça je le faisais avec beaucoup plus d’entrain avant. Maintenant je dois me battre chaque jour contre moi-même pour te voir le moins possible.
Si tu savais comme tout ceci est difficile à porter. Quand je te disais que j’étais faible, je ne mentais pas, dans peu de temps mes dernières limites vont sauter et plus rien ne pourra l’arrêter de prendre le contrôle. Pas même toi. Pour le moment je survis au jour le jour, faisant autant que faire se peut, contre mauvaise fortune bon cœur.
Si tu savais combien nos longues conversations autour d’un verre me manquent. Mais maintenant ce n’est plus possible, ce n’est pas tant pour moi, les attaques de l’autre, j’ai fini par m’y habituer, mais toi comment réagirais-tu s’il lui venait à l’esprit à l’esprit de dépasser les limites de notre camaraderie.
Parce que oui, c’est vraiment un pervers de la pire espèce, qui aimerait beaucoup t’entendre hurler de douleur sous ses coups, je n’ose même pas retranscrire ici, ce à quoi il pense.
Souvent il me répète, qu’il ne fait que me montrer ce que je désire le plus. Mais il a tord jamais je ne pourrai jamais te faire souffrir comme il le décrit. Je ne suis pas encore totalement un monstre.
J’aimerai que tu me fasses une promesse Aioros, si un jour tu constates que l’Autre à prit le pas sur moi, je t’en prie détruit le, avant qu’il ne dépasse les limites des règles de la chevalerie. Un peu comme ce soir, où il me laisse souffle de laisser tomber cette stupide lettre et de monter au dixième temple, prendre de force s’il le fait ce dont j’ai besoin pour vivre. Mais ça jamais je ne pourrai le faire, j’ai encore assez de volonté pour le contrer. En tout cas pour l’instant.
Je crois qu’il va falloir que je m’arrête là pour ce soir, ma tête va exploser et j’ai noirci toutes les feuilles qui me restaient, quel dommage, j’aurai tant de choses à te dire, mais ça va devoir attendre une prochaine fois, que j’ai eu le temps de passer en ville, acheter des ramettes de feuilles blanches.
Je pense à toi, prend soi de toi, ton ami Saga. »
Saga rangea dans un tiroir de son bureau la lettre qu’il venait juste de terminer, elle alla retrouver les autres qu’il écrivait chaque jour pour Aioros, sans jamais avoir le courage d’aller lui porter, de toute façon, ce dernier ne le croirait pas, lui ne connaissait qu’une seule figure du chevalier des gémeaux, personne ici, mis à part Kanon peut être, ne connaissait l’existence de la seconde personnalité de Saga. Cela lui pesait énormément, alors tous les jours il écrivait, au départ c’était juste quelques mots, du style « j’ai mal, je n’en peux plus », maintenant il avait trouvé cette façon de soulager un peu sa conscience. Tout en sachant pertinemment que jamais son ami ne les lira. Mais il en avait besoin et cela lui permettait de tenir un peu plus chaque jour.